| PUDDLAGE, subst. masc. MÉTALL. Opération consistant à brasser la fonte liquide avec une scorie oxydante afin de l'épurer et de la transformer en fer ou en acier dans un four à réverbère. À l'autre extrémité, des trains de wagons vides recevaient et emportaient cette fonte transformée en acier. L'opération du « puddlage » a pour but d'effectuer cette métamorphose (Verne, 500 millions, 1879, p. 73).La deuxième invention fut le puddlage, qui transforma la fonte (...) en fer pur et malléable (Lesourd, Gérard, Hist. écon., 1968, p. 201).Prononc. et Orth.: [pydla:ʒ]. Lar. Lang. fr. [pœ-]. Var. remarquable, puddelage (Ann. de l'industr. fr. et étr., t. 2, 1828, p. 368). Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1826 pudlage (Héron de Villefosse, Mém. sur l'état actuel des usines à fer, p. 37); 1827 puddlage (Dufrénoy-de-Beaumont, Voyage Métallurg. en Anglet., p. 478 ds Bonn., p. 111). Dér. de puddler* (suff. -age*) pour trad. l'angl., dér. de to puddle, puddling (comme terme de l'industr. métall. att. dep. 1798 en appos. puddling process ds NED; cf. aussi 1803-1804, Bonnard, Journal des Mines, an XII, n o100, p. 247: fourneaux à réverbères puddling furnaces). |