| PSYLLE1, subst. masc. [Dans les pays orientaux] Charmeur de serpents. Il y a aussi [sur la place de l'Esbekieh] des chanteurs, des lutteurs et des psylles qui ont de gros serpents roulés autour du cou (Nerval, Voy. Orient,t. 1, 1851, p. 146).Si vous pouviez m'envoyer quelque chose de spécial comme couleur sur les mœurs des psylles, vous seriez bien aimable. J'aurais besoin de savoir comment ces bonshommes-là s'y prennent pour prendre et éduquer les serpents, et surtout quels remèdes ils leur donnent, lorsque ceux-ci sont malades (Flaub., Corresp.,1858, p. 245).Prononc. et Orth. : [psil]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1743 (cité ds Bibl. Britannique, t. 19, p. 187 : Un de ces gens nommé Psylles, qui avoient la faculté naturelle de tuer les Serpents par la vûë seule); 1808 (Boiste : Psylle. Celui qui manie les serpents). Empr. au lat. Psylli, -orum « Psylles (peuple de Libye qui charmait les serpents et était immunisé contre leur venin) », du gr. ψ
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ι « id. ». |