| PSEUDÉPIGRAPHE, adj. et subst. masc. ARCHÉOL., PALÉOGR. (Écrit) dont le titre ou le nom de l'auteur est faux. Les innombrables productions pseudépigraphes de l'Inde répondent à une grande élévation de sentiments religieux (Renan, Vie Jésus,1863, p. 511).La vaste littérature, tant palestinienne qu'hellénistique, des apocryphes et des pseudépigraphes (...), tels que les « Psaumes de Salomon » par exemple, écrits d'origine indiscutablement juive (Weill, Judaïsme,1931, p. 197).Prononc. : [psødepigʀaf]. Étymol. et Hist. 1863 adj. (Renan, loc. cit.); 1877 subst. (Littré Suppl.). Empr. au gr.
ψ
ε
υ
δ
ε
π
ι
́
γ
ρ
α
φ
ο
ς « qui porte faussement le titre de », comp. de ψ
ε
υ
δ (ο)- (v. pseudo-) et de ε
̓
π
ι
γ
ρ
α
́
φ
ω « écrire sur, inscrire (un titre) », v. épigraphe. |