| PSAUTIER, subst. masc. RELIG. Recueil des psaumes formant l'un des livres de la Bible hébraïque. Psautier huguenot, romain. Il regardait de là la communauté qui faisait en ce temps-là, tous les jours, des processions dans le jardin en disant le psautier (Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 5, 1859, p. 107).− P. méton. Ouvrage qui contient ce recueil. Elle faisait ouvrir devant elle un grand psautier, bien qu'elle ne sût pas encore lire, puis pliant ses petites mains et levant les yeux vers le ciel, elle se livrait avec un recueillement précoce à la méditation et à la prière (Montalembert, Ste Élisabeth,1836, p. 14). Prononc. et Orth. : [psotje]. Fér. 1768 ,,prononcez sotié``. V. sur ce point psaume. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1155 psaltier « livre des psaumes » (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 1512). Empr. au b. lat. eccl. psalterium « recueil des psaumes », dep. St Jérôme ds Blaise Lat. chrét., att. d'abord en lat. class. au sens de « psaltérion » (v. ce mot) et Trénel, p. 120. Cf. en a. fr. la forme saltier : 1119 (Philippe de Thaon, Comput, éd. E. Mall, 39). Fréq. abs. littér. : 29. Bbg. Thomas (A.) Nouv. Essais 1904, p. 140. |