| PRÉBENDÉ, -ÉE, adj. Qui jouit d'une prébende. Chanoine prébendé (v. chanoine syntagmes). À qui furent-elles accordées ces pensions? Elles le furent aux archevêques, évêques, aux chanoines prébendés ou semi-prébendés (...); à tous autres bénéficiers, comme abbés, prieurs, etc., etc. (Chateaubr., Disc. et opin., 1826, p.115).− Empl. subst. p.ell. du déterminé. Chanoine, dignitaire prébendé. Cette facilité de traduire le merveilleux d'une manière sensible se fait remarquer dans les tableaux (...) [que Murillo] peignit en 1665, aux frais du fervent prébendé, don Justino Neve (Gautier, Guide Louvre, 1872, p.288). REM. Semi-prébendé, -ée, adj.V. supra ex. de Chateaubriand et semi-prébende rem. s.v. prébende ex. de Marion. Prononc. et Orth.: [pʀebɑ
̃de]. Ac. 1694, 1718: pre-; dep. 1740: pré-. Étymol. et Hist. Ca 1350 subst. (Gilles Li Muisis, Poés., éd. Kervyn de Lettenhove, t.1, p.107); fin xives. adj. (J. d'Outrem., Chron., VI, 543 ds Gdf. Compl.: canoyne prebendeis). Empr. au lat. médiév. praebendatus «prébendier» xiiies. ds Nierm., dér. de praebenda, v. prébende. |