| PROMETTEUR, -EUSE, adj. A. − [Corresp. à promesse B] Plein de promesses. Regard, talent prometteur. En présence de la mort de Regnault, ce tout jeune peintre si prometteur, je trouve d'une injustice criante cette égalité devant la défense, qui expose à une balle aussi bien le mieux doué que l'imbécile le plus accompli! (Goncourt, Journal, 1871, p.725).Sous les lanternes protégées par des grilles, des maquerelles débitaient à voix basse de prometteuses paroles et raccrochaient les tirailleurs (Carco, Voix basse, 1938, p.167).Elle avait bien joué son rôle; un début, certes, mais prometteur (Butor, Passage Milan, 1954, p.241). B. − Empl. subst., rare. [Corresp. à promesse A 2] Celui, celle qui promet légèrement, ou sans intention de tenir sa promesse. C'est un grand prometteur, Vous êtes une belle prometteuse, Vous êtes un beau prometteur (Ac.).Beaucoup de prometteurs ont de bonnes intentions en vous parlant (Delacroix, Journal, 1823, p.26). REM. Promettant, -ante, part. prés. adj.,synon. (supra A).Son père [de Paul de Saint-Victor], dans sa jeunesse, était un des plus agréables poëtes du premier Empire et des plus promettants (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t.10, 1867, p.442). Prononc. et Orth.: [pʀ
ɔmεtoe:ʀ], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist.A. Subst. ca 1180 «celui qui promet» (Proverbe au vilain, 250 ds T.-L.: prameteour). B. Adj. 1836 «plein de promesses» (Balzac, Vieille fille, p.355). Dér. de promettre*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér.: 41. |