| PROLIFICATION, subst. fém. BOT., rare. Fait de proliférer, état d'un organe prolifère; ,,monstruosité végétale`` (Littré-Robin 1865). Dans la nature, la prolification parasitaire se développe du côté de l'ombre et non du côté du soleil (Gide, Journal, Feuillets, 1921, p.714).− P. anal., BIOL. ANIM. Cette réaction est suivie parfois d'une prolification du tissu tendineux qui pousse à travers la plaie qui ne cicatrise pas (Garcin, Guide vétér., 1944, p.184). Prononc.: [pʀ
ɔlifikasjɔ
̃]. Étymol. et Hist.1. a) Fin xives. «qualité prolifique (d'un animal)» (Evrart de Conty, Problèmes d'Aristote, BN 210, fo253d ds Gdf.); b) 1524 «engendrement, production d'enfants» (G. Briçonnet, Corresp., éd. Ch. Martineau, M. Veissière, H. Heller, t.2, p.168); 2. 1812 bot. (Mozin-Biber). Empr. au lat. médiév. prolificatio «procréation» (ca 1375 ds Latham, 1451 ds Du Cange), dér. du lat. médiév. prolificare «procréer» (ca 1370 ds Latham), formé des élém. lat. proli-, tiré de proles (v. prolifère), et -ficare (-ifier*). |