| PROHIBITEUR, -TRICE, adj. Rare. Qui interdit quelque chose. Ce pauvre Socrate n'avait qu'un démon prohibiteur; le mien est un grand affirmateur, le mien est un Démon d'action, ou Démon de combat (Baudel., Poèmes prose, 1867, p.217).− Empl. subst. D'autres soins peut-être peuvent avoir distrait d'une continuelle vigilance notre grand Prohibiteur, en sûreté avec tous ses espions, autour de lui (Chateaubr., Paradis perdu, 1836, p.251). Prononc.: [pʀ
ɔibitoe:ʀ], fém. [-tʀis]. Étymol. et Hist. 1783 subst. «celui qui interdit» (L.-S. Mercier, Tabl. Paris, t.7, p.40); 1792 adj. prohibitrice (Arch. Parl., 1èreSér., L, p.318, col. 1 ds Brunot t.6, p.316). Empr. au b. lat. prohibitor «celui qui éloigne, qui défend», dér. de prohibere (v. prohiber). Bbg. Gohin 1903, p.262. |