| PROCESSEUR, subst. masc. ÉLECTRON., AUTOM., INFORMAT. A. − [En parlant de matériel] Partie d'un ordinateur comprenant notamment les organes de commande, les registres de calcul, l'unité arithmétique et logique, et effectuant le contrôle de l'exécution du programme et les opérations (d'apr. Le Garff 1975). Le processeur peut aussi réaliser un enregistrement imprimé de la bande (Berkeley, Cerveaux géants, 1957, p.153).Des processeurs indépendants qui contrôlent le transfert de données entre la mémoire centrale et les diverses unités périphériques (Électronique actualités, no517, 8 sept. 1978, p.6 ds Néol. Marche 1979, no13, p.24).Le processeur central s'occupe de l'interprétation, de l'exécution et du calcul numérique (Microproc.1981). Rem. Parfois synon. de unité centrale de traitement (Mess. Télém. 1979). ♦ Processeur en tranches. ,,Concept propre aux microprocesseurs selon lequel des circuits intégrés de base, traitant des mots de 2 ou 4 bits, sont assemblés en parallèle jusqu'à obtenir la longueur de mot nécessaire: 8 bits, 12 bits, 16 ou 32 bits, etc.`` (Lilen-Morvan 1976). B. − [Parfois en parlant de logiciel] ,,Partie d'un programme qui effectue le traitement`` (Le Garff 1975). ♦ Processeur de langage. ,,Programme capable de transformer ou d'interpréter un programme écrit dans un langage déterminé`` (scomInformat.1977). Prononc.: [pʀ
ɔsεsoe:ʀ]. Étymol. et Hist. 1957 (Berkeley, loc. cit.). Francisation de l'angl. processor «personne chargée de l'exécution d'une opération, d'un traitement, d'une production» (1909 ds NED Suppl.2), d'où «dispositif exécutant une opération» (cf. micro-processor, ibid., s.v. micro-), dér. de to process «exécuter une opération, traiter», de process «action qui se déroule, opération», du m. angl. proces empr. au fr. procès*. L'utilisation du terme processeur est officiellement admise par l'Arrêté du 29 nov. 1973 (Journal Officiel du 12 janv. 1974, Lang. fr., Textes législatifs et réglementaires, 1980, p.94). |