| PRINCIPICULE, subst. masc. Péj. Prince peu puissant; souverain d'un petit état. Synon. vieilli principion (rem. s.v. prince).Comme Machiavel, au milieu de tous ces principicules qui faisaient de l'Italie un nid de petits royaumes tyranniques et faibles, j'ai voulu un grand et seul empire, compact et fort (Dumas père, Monte-Cristo,t. 1, 1846, p. 188).Un prince favorisé par les fées traversa le bois enchanté et pénétra jusqu'au lit où dormait la princesse. C'était un principicule allemand (A. France, Barbe-Bleue,Hist. duchesse de Cicogne, 1909, p. 156).Prononc. et Orth. : [pʀ
ε
̃sipikyl]. Att. ds Ac. 1935. V. principion. Étymol. et Hist. 1831 (d'apr. Sainte-Beuve, Caus. lundi, t. 3, 17 mars 1851 : [Monsieur De La Touche] Rédacteur en chef du Figaro en 1831 [...] Ce fut lui qui mit en circulation alors le mot de principicule); 1840 (Balzac,
Œuvres div., t. 3, p. 206). Dér. de prince* d'apr. le lat. princeps, principis; suff. -icule, v. -ule. Bbg. Hasselrot 1957, p. 200; 20es. 1972, p. 84. |