| PRESTEMENT, adv. Souvent littér. D'une manière preste, prompte. Elle se sauve, rentre avec un pot qu'elle cache et qu'elle glisse prestement sous le lit (Renard,Poil Carotte, 1894, p.25).L'Américain se relève seul, et saisissant prestement son revolver sur sa cuisse droite il le décharge (trop haut) contre la porte refermée (Toulet,Tendres mén., 1904, p.79).Prononc. et Orth.: [pʀ
εstəmɑ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1190 «promptement» (Renart, éd. M. Roques, Br. XI, 11734). Dér. de l'a. fr. prest «agile, prompt» (v. prêt2); on ignore à quelle date exacte le s a été réintroduit dans la prononc. sous l'infl. de preste*: on sait seulement que Oudin Esp.-Fr. 1660 est le 1erdict. à recommander de le prononcer (v. FEW t.9, pp.319-320a, note 3). Fréq. abs. littér.: 95. |