| PRESTATAIRE, subst. masc. A. − Personne, entreprise qui fournit une prestation. Le commandant d'un détachement isolé, non porteur d'un carnet de réquisition, peut établir sous sa responsabilité personnelle, en cas de nécessité, un ordre de réquisition en double exemplaire dont l'un reste entre les mains du prestataire et l'autre est adressé par la voie hiérarchique au général commandant le corps d'armée ou la région (Lubrano-Lavadera, Législ. et admin. milit., 1954, p.245).Empl. adj. Le «première classe» aurait également laissé jeûner les travailleurs prestataires qu'il était chargé de nourrir (Gide, Voy. Congo, 1927, p.811). − En partic. Prestataire de service. Personne, entreprise dont l'activité s'exerce dans le domaine des services. Vendeurs de machines et prestataires de services avaient remporté d'emblée la première manche: ils ont vendu, tant et plus (G. Elgozy, Le Désordinateur, 1972ds Gilb. 1980). ♦ En appos. Parmi ces «migrants» quotidiens, la grande majorité travaille dans l'industrie (...). Quelques-uns travaillent dans des entreprises prestataires de services (Le Monde, 10 juin 1978ds Gilb. 1980). B. − Personne bénéficiant d'une prestation. Le nombre des prestataires [à la Sécurité sociale] passe de 400000 en 1958 à 1,5 million environ en 1964 (Réforme Sécur. soc., 1968, p.11). C. − ,,Contribuable soumis à l'impôt des prestations en nature`` (Cap. 1936). Prononc.: [pʀ
εstatε:ʀ]. Étymol. et Hist.1. 1845 «contribuable assujetti à une prestation» (Besch.); 2. 1957 adj. «qui doit fournir une prestation» (Traité euratom, art.89, p.349); 1963 subst. «celui qui doit fournir une prestation» (Lar. encyclop.). Dér. du rad. de prestation*; suff. -aire2*. Bbg. Schmidt (H.). Fr. vivant. Praxis. 1970, t.17, p.189. |