| POURVOIRIE, subst. fém. A. − Vx. ,,Lieu où se gardent les provisions que les pourvoyeurs sont chargés de fournir. La pourvoirie du roi, de la reine`` (Ac. 1798-1878). B. − HIST. DU DR. Droit de pourvoirie. Sous l'Ancien Régime, droit de réquisition. Le droit de gîte, de prise et pourvoirie (Zola,Terre, 1887, p.77). Prononc. et Orth.: [puʀvwaʀi]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1337 pourverrie «office du pourvoyeur du couvent» (Cart. Alex. de Corbie, Richel. 24144, fo422 rods Gdf.); 1771 «la maison des pourvoyeurs» (Trév.); 1798 «lieu où étaient gardées les provisions» (Ac.); 1831 droit de pourvoierie «droit de réquisition» (Michelet, Hist. romaine, t.1, p.126). Dér. du rad. de pourvoyeur*; suff. -erie*. |