| * Dans l'article "POURRIR,, verbe" POURRIR, verbe I.− Empl. intrans. ou pronom. A.− 1. [Le suj. désigne une matière organique] Se décomposer, être en train de s'altérer dans une atmosphère humide, sous l'effet de bactéries, de champignons. Synon. se putréfier.On avait presque délaissé le canot, qui achevait de se pourrir contre la berge (Zola, L'Œuvre,1886, p. 167).C'est un piège à panthères. Dans l'intérieur, un cuissot de chèvre, en train de pourrir, dégage une attirante puanteur (Gide, Journal,1938, p. 1302): 1. Avare ou naïve, la Franchic du Poul-Dû apporta un morceau de lieu qui avait pourri, mais, comme le disait ensuite Corentin à une autre vieille, cette ordure servirait pour appâter.
Queffélec, Recteur,1944, p. 36. SYNT. Bois, fruit, œuf, viande, barrière, fenêtre, planche, plancher, poutre qui pourrit; branches, graines, feuilles qui pourrissent; récolte qui pourrit; semailles qui pourrissent; fumier qui pourrit (v. fermenter); lin qui pourrit (v. rouir). ♦ Pourrir + compl. prép. indiquant un facteur de la décomposition.Son escalier de bois (...) se pourrit à la pluie (Flaub., Champs et grèves,1848, p. 199).Les échelles se pourrissaient d'humidité (Zola, Germinal,1885, p. 1367).Les arbres (...) pourrissent de vieillesse (Pourrat, Gaspard,1930, p. 28). − En partic. [Le suj. désigne un cadavre] Pourrir dans la fosse commune, au cimetière. Il vaut mieux jouer des jambes à New-York que de pourrir dans une redingote de sapin en France (Balzac, Rabouill.,1842, p. 531).Je pensais, en une minute (...) qu'un moment viendra (...) où je quitterai tout cela, tout cela, pour jamais, enfermé à me pourrir entre quatre planches, en terre (Léautaud, Journal littér.,1, 1906, p. 340).Quelques trous d'obus où pourrissent des chevaux gonflés et distendus (Barbusse, Feu,1916, p. 167). 2. P. anal. a) [Le suj. désigne un organe, une pers.] Être rongé par une maladie qui détruit les tissus. On est blessé en Crimée, on est pansé à Constantinople (...), les mutilés (...) pourrissent avant d'être morts dans les entre-ponts pestilentiels (Hugo, Actes et par.,2, 1875, p. 55).Elle a une maladie dans le ventre. Elle pourrit doucement sous ses jupes avec un sourire mélancolique (Sartre, Nausée,1938, p. 78): 2. ... Murger est mourant, d'une maladie où l'on pourrit tout vivant, gangrène sénile compliquée de charbon, quelque chose d'horrible où l'on tombe en morceaux. En voulant lui couper les moustaches, l'autre jour, la lèvre est venue avec les poils.
Goncourt, Journal,1861, p. 876. − P. exagér. Être rongé de crasse. Ils étaient sales comme des pourceaux, (...) pourrissant philosophiquement depuis des mois dans le même pantalon et dans la même blouse (Courteline, Gaîtés esc.,Coupe nouv., 1885, p. 219). b) [Le suj. désigne une matière non organique, un objet] Se détériorer, se dégrader, en particulier sous l'effet de l'humidité. Bâtiment, monument qui pourrit. Ni mon père ni moi n'avons jamais pu mettre un sou de côté, avec ce damné moulin dont les meules se pourrissent plus qu'elles n'écrasent de farine (Zola, Fécondité,1899, p. 464).Sa casquette à bande rouge, où pourrissent trois étoiles de fer blanc (Fallet, Banl. sud-est,1947, p. 14).La pluie, la pauvreté avaient rongé les villas bâties dans un dur style castillan; les statues pourrissaient derrière les grilles rouillées des jardins (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 424). − P. exagér. Être à l'abandon. Depuis que sa tante était étendue en haut dans son fauteuil, elle laissait le magasin se pourrir, elle abandonnait les marchandises à la poussière et à l'humidité. Des odeurs de moisi traînaient, des araignées descendaient du plafond, le parquet n'était presque jamais balayé (Zola, Th. Raquin,1867, p. 210). c) TECHNOL. Subir le pourrissage. On prépare un mortier de sable siliceux et d'argile qui pourrit pendant plusieurs jours (Barnerias, Aciéries,1934, p. 225). B.− Au fig. 1. Perdre ses qualités, sa valeur, sa force, son intégrité. a) [Le suj. désigne une pers. ou ce qui a trait à la pers.] Mûrir! mûrir! − on durcit à de certaines places, on pourrit à d'autres; on ne mûrit pas (Sainte-Beuve, Portr. contemp.,t. 3, 1846, p. 519).L'amitié et l'ardeur, la conscience et la joie se pourrissaient (Arnoux, Rhône,1944, p. 264).Il semblerait donc que la censure fût principe de constance; mais il n'en est rien, car ces pulsions refoulées vont pourrir souterrainement, cristalliser autour d'elles des complexes affectifs morbides et miner l'unité psychique (Mounier, Traité caract.,1946, p. 580). − Pourrir + compl. prép. exprimant ce qui provoque la dégradation.J'ai (...) crié vainement à certaines heures pendant la guerre, quand dans l'hôpital je me sentais pourrir de désespoir, de dégoût, d'ennui : « Monde, je te hais » (Drieu La Roch., Rêv. bourg.,1937, p. 346). b) [Le suj. désigne un groupe, une instit., une production hum.] Dans un Paris en fermentation, à côté d'un Gouvernement encore existant, mais déjà condamné, qui achevait de se décomposer et de s'user, − de pourrir (c'est le mot), − comment Joubert aurait-il pu résister? (Sainte-Beuve, Caus. lundi,t. 15, 1861, p. 177). − Pourrir + compl. prép.Rien n'est si dangereux pour une œuvre théâtrale que l'esprit. Un théâtre pourrit par les « mots » (Mauriac, Bloc-Notes,1958, p. 344). c) [Le suj. désigne une situation, un état de chose] Se détériorer, se dégrader peu à peu. Si vous avez hésité si longtemps devant votre amour pour Cécile, c'était à cause d'eux bien sûr [les enfants], mais la solution n'est évidemment pas de laisser les choses pourrir ainsi lentement (Butor, Modif.,1957, p. 66).Voilà des années que nous entendons dire partout qu'il n'existe pas de solution militaire au problème algérien (...). À partir de là, chacun savait qu'il fallait, faute de négocier, attendre que tout pourrisse, comme nous voyons que tout a pourri (Mauriac, Nouv. Bloc-Notes,1961, p. 387). 2. Se corrompre moralement. Pourrir dans le mensonge, dans le péché, dans le vice. Le monde romain, pourrissant dans ses mœurs, était menacé d'une dissolution épouvantable (Chateaubr., Génie,t. 2, 1803, p. 589): 3. Le pays entier [Lourdes] se pourrissait, le triomphe de la Grotte avait amené une telle rage de lucre, une fièvre si brûlante de posséder et de jouir, que, sous la pluie battante des millions, une perversion extraordinaire s'aggravait de jour en jour, changeait en Gomorrhe et en Sodome le Bethléem de Bernadette.
Zola, Lourdes,1894, p. 42. 3. Rester longtemps dans un lieu ou une situation, sans profit, en gâchant son temps, ses facultés. Synon. fam. croupir, moisir.Pourrir en prison, dans l'exil, dans un bureau. Si vous n'avez pas de protections, vous pourrirez dans votre tribunal de province (Balzac, Goriot,1835, p. 121).C'est un artiste possédant à fond les partitions étrangères, une vraie nature musicale qui va se perdre et pourrir en province (Flaub., Corresp.,1846, p. 329).Aucune attraction, aucun sujet d'excitation dans la morne perspective de la journée. Au bout du compte il se levait quand même, pour ne pas pourrir au lit (Triolet, Prem. accroc,1945, p. 113). II.− Empl. trans. à valeur factitive A.− [Le suj. désigne un facteur de décomposition] 1. [Le compl. d'obj. désigne une substance organique] Décomposer complètement. La pluie, une gouttière pourrit une planche, une poutre. L'humidité a rongé les frettes de fer et pourri le bois (Huysmans, Là-bas,t. 2, 1891, p. 225): 4. La vigne porte trop d'espoirs pour ne point susciter d'ennemis... Deux sont implacables : le « mildiou » et le « blackrot » : cryptogames dévastateurs. Le premier dessèche la feuille, le second pourrit le fruit.
Pesquidoux, Chez nous,1921, p. 111. 2. P. anal. [Le compl. d'obj. désigne un organe, un tissu, une pers.] Altérer profondément, détruire. Armand finit par s'arrêter à telle vision : La dévorante rongée, pourrie par une maladie vénérienne, agonisait dans de justes souffrances (Aymé, Vouivre,1943, p. 101).C'est du tabac qu'il te faut pour t'empoisonner et te pourrir les dents? (Roy, Bonheur occas.,1945, p. 40).Soudain, grand'mère mourut. L'urémie, mal de la famille, mal d'intellectuels (comme si la nature se vengeait de ceux qui n'éliminent pas l'urée par la sueur), lui pourrit le sang en trois jours (H. Bazin, Vipère,1948, p. 28). − En partic. [Le suj. désigne une pers.] Transmettre une maladie vénérienne. Il me parle de cette femme envoyée par Mazzini pour pourrir l'empereur et qu'à son arrivée à Paris baisa le beau Kaumard (...) qui mourut dans un état de racornissement, de réduction, semblable à celle que les indiens opèrent sur une tête desséchée (Goncourt, Journal,1891, p. 164). B.− Au fig. [Le suj. désigne un facteur de destruction, de corruption ou une/des pers. (le facteur de corruption peut être alors précisé par un compl. prép.)] 1. Faire perdre à quelque chose ses qualités, son intégrité, dégrader. Avertis par moi, ils la virent partout, cette sensualité, après ne l'avoir vue nulle part. Elle inclinait ma volonté, disaient-ils, dévoyait ma pensée, pourrissait ma prose (Gide, Journal,1933, p. 1162).D'anciens communistes voulaient nous faire voir dans la Russie soviétique l'ennemi no1 parce qu'elle a pourri l'idée même du socialisme (Sartre, Sit. II,1948, p. 307).La stratégie, c'est un tournoi international d'échecs; les partisans sont des intrus qui dérangent les joueurs. Ces civils pourrissent la guerre (Morand, Flagell. Séville,1951, p. 282). − En partic. [Le compl. d'obj. désigne une lignée] Abâtardir. De la fortune épousée, il ne lui restait que ça, le continuel chagrin de voir son sang se gâter et s'endolorir, dans ce fils, dans cette fille lamentables, qui allaient pourrir sa race (Zola, L'Œuvre,1886, p. 346).J'aurais pu remarquer qu'un germe de décadence pourrissait ma famille (Arnoux, Gentilsh. ceinture,1928, p. 92). 2. Corrompre quelqu'un moralement, rendre quelque chose mauvais sur le plan moral. Pourrir le cœur, l'âme. Le contact d'un méchant homme suffit quelquefois pour pourrir une bonne action et pour en faire sortir une chose mauvaise. Avec l'argent de Marius, Thénardier se fit négrier (Hugo, Misér.,t. 2, 1862, p. 724).Un verre d'eau donné de bon cœur nous sera rendu au centuple, mais celui que nous avons refusé nous pourrit la conscience (Claudel, Poète regarde Croix,1938, p. 267).Il est grand temps que je m'en aille : tu m'as pourrie. Où que je sois, quoi que tu entreprennes, il faut que tu fasses lever le mal dans les cœurs (Sartre, Diable et Bon Dieu,1951, 7etabl., 4, p. 212). ♦ Empl. pronom. réciproque. Les hommes, les femmes, les enfants en tas, se pourrissant les uns les autres, comme les fruits gâtés, livrés dès la petite enfance à l'instinctive luxure par la plus monstrueuse des promiscuités (Zola, Argent,1891, p. 159).Il prétend que nous sommes comme deux êtres faits pour nous pervertir, nous dégrader (...) nous pourrir réciproquement (Carco, Vérotchka,1923, p. 120). − En partic. [Le compl. d'obj. désigne un enfant] Gâter à l'excès, favoriser le développement de certains défauts. Voyons, vous avez tort de parler comme cela devant cet enfant : vous allez le pourrir d'orgueil (Larbaud, Enfantines,1918, p. 58).Votre garçon, pour moi, c'est bien simple (...) Vous l'avez gâté! Pourri! Voilà tout! (...) Absolument sans le vouloir, vous n'en ferez qu'un petit jouisseur! un paresseux! un égoïste! (Céline, Mort à crédit,1936, p. 244). Prononc. et Orth. : [puʀiʀ]. Ac. 1694-1762 : pourrir; 1798 : -r-; 1835, 1878 : -rr- ou -r-; 1935 : -rr-. Étymol. et Hist. A. (Se) gâter, par décomposition 1. a) en parlant de cadavres ca 1050 intrans. (St Alexis, éd. Chr. Storey, 477 : O kiers amis, de ta juvente bela! Ço peiset mai que purirat [en] terre); b) en parlant du corps humain (ou d'une partie, d'un élément du corps) décomposé par la maladie ca 1200 sanc porrit (Li Dialogue Grégoire, 230, 12 ds T.-L.); ca 1240 intrans. (2ecoll. agn. des Miracles de la Vierge, 58, 25, ibid. : Chancre l'ad en la buche feru; Les leveres li purissent a net); 1249 trans. (Huon le Roi, Regrès N.-D., éd. A. Långfors, 73, 12 : De cel pechie [fornicacion] qui si t'aguise, Ton cors porrist et t'arme gaste); 2. en parlant de végétaux a) 1160-74 intrans. fust purrist (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, III, 135); ca 1200 réfl. (Guiot de Provins, Bible, 2341 ds
Œuvres, éd. J. Orr, p. 82 : Que la chenal ressoit [la] plue [...] Elle se gaste et se porrist [chenal de bois?, v. C. Enlart, Manuel d'archéol. fr., 2epart., t. 1, archit. civile, p. 161]); b) ca 1200 pume porrie (Aiol, 5413 ds T.-L.); 1225-50 intrans. (Venus, 182a, ibid.); 1561 réfl. (Paré, Anat., V, XIX, éd. J. F. Malgaigne, t. 1, p. 355a); 3. en parlant de toutes sortes de matières ca 1200 en parlant d'un chenal de pierre (?) Guiot de Provins, loc. cit.; ca 1225 (Bueve de Hantone, II, 2757 ds T.-L. : Si garnement sont entor lui porri); 1485 trans. (Ordon. ds Littré : la fiente et le pissat pourriront ledit mur); 4. 1225-30 « faire périr, détruire par décomposition » (Guillaume de Lorris, Rose, éd. F. Lecoy, 380 : Li tens qui tote chose mue, Qui tot fet croistre et tot norist E qui tot use et tot porist); 5. p. ext. en parlant du temps qu'il fait 1747 tems pourry (Piron, Let. à J.-F. Le Vayer, 8, Gaultier et Thébert ds Quem. DDL t. 21). B. Fig. 1. a) ca 1165 intrans. « (d'une personne) se dégrader, se gâter moralement » pourir en vilonie (Guillaume d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 1372); ca 1250 part. passé adj. porri (Robert de Blois, Dédicace, éd. P. Meyer, Notice du ms. de l'Arsenal 5201 ds Romania t. 16, 1887, p. 29, 279); b) intrans. en parlant d'un sentiment « périr »
α) [1176 (Chrétien de Troyes, Cligès, éd. W. Foerster, 765; éd. A. Micha, 757) : perist]; 1225-50 (Venus, 96b ds T.-L. : Ma plaie est dolerouse, mon cuer m'a fait porir);
β) 1269-78 part. passé adj. l'ort ypocrite au queur porri « dégradé, gâté » (Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 10442); 2. ca 1180 trans. « amollir, dorloter » (Proverbe au vilain, éd. A. Tobler, 170b; v. aussi note de l'éd. : La oieille si nourrist Ses poucins et pourrist Que nul n'en asavoure); 1878 pourrir [un enfant] de caresses (Ac.); 1928 (enfant) pourri (Bauche); 3. ca 1245 intrans. « (d'une personne) demeurer longtemps dans une situation fâcheuse, dégradante » (Philippe Mousket, Chron., 20186 ds T.-L. : nos oncles [...] Nos fait en sa prisson morir De faim et de lasté pourir); av. 1421 laisser pourrir en prison (Livre des faicts du maréchal de Boucicaut, II, XXIX ds Mém. relatifs à l'Hist. de France, éd. M. Michaud, t. 2, 1881, p. 284). Du lat. vulg. *putrīre, class. putrescere (plus rarement putrere, v. Vään., § 313) « se gâter, se corrompre, se pourrir; devenir friable [sol] », fig. « tomber dans le mépris ». Fréq. abs. littér. : 534. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 343, b) 595; xxes. : a) 1 236, b) 914. DÉR. 1. Pourrissable, adj.Synon. rare de putrescible.Vous n'avez plus connu que des puits tarissables, Et sur de maigres champs de plus maigres labours (...), Et du haut du plateau des cèdres pourrissables (Péguy, Ève,1913, p. 717).− [puʀisabl̥]. − 1resattest. xives. porrissaubles (Bible, B.N. 763, fol. 257a ds Gdf. Compl.), très rare jusqu'à Besch. 1845, 1913 (Péguy, op. cit., p. 23); du part. prés. de pourrir, suff. -able*. 2. Pourrisseur, -euse, adj. et subst.a) Adj. [En parlant d'une chose ou d'une pers.] Qui corrompt moralement. Ah! l'argent, cet argent pourrisseur, empoisonneur, qui desséchait les âmes, en chassait la bonté, la tendresse, l'amour des autres! Lui seul était le grand coupable, l'entremetteur de toutes les cruautés et de toutes les saletés humaines (Zola, Argent,1891, p. 234).Suicide affreux de Dubut de Laforest, le feuilletoniste sot et pourrisseur (Bloy, Journal,1902, p. 90).b) Subst. Personne qui exerce une influence néfaste, qui corrompt. Jean-Jacques, ce mainteneur de la loi et de l'ordre chrétien, contre les pourrisseurs et les empoisonneurs de l'esprit public (Guéhenno, Jean-Jacques,1950, p. 222).− [puʀisœ:ʀ], fém. [-ø:z]. − 1resattest. a) 1568 « sorte de serpent venimeux » (Grevin, Des Venins, I, 13 ds Gdf.), b) 1794 fig. adj. poisons poirrisseurs de l'âme (Babeuf, Le Tribun du peuple, déc., no28, 47 ds Quem. DDL t. 11), 1897 subst. en parlant d'une personne (Zola, Paris, t. 1, p. 28); du part. prés. de pourrir, suff. -eur2*. Bbg. Malkiel (Y.). Trois ex. nouv. de la polarisation lex. en rom. Romania. 1984, t. 105, pp. 411-461. |