| POURPENSER, verbe P. arch. ou p. plaisant. Penser longuement, mûrement. A.− Empl. trans. 1. trans. dir. Le duc Sanseverina-Taxis (...) n'est nullement un homme à méchancetés pourpensées d'avance (Stendhal, Chartreuse,1839, p. 102).Cette banqueroute aurait dû être notifiée par un édit longuement pourpensé et d'une gravité exceptionnelle (La Varende ds Lar. Lang. fr.). 2. trans. indir. Dans mon insomnie, pourpensant à toutes ces choses, je me rappelai que le nom de Dina (...) était dans la sainte Bible (Borel, Champavert,1833, p. 124).Le sage (...) se dit (...) − Diable! (...) Aurais-je trouvé le mot de l'énigme? Il y pensa et y pourpensa longuement (Richepin, Cauchemars,1892, p. 7). B.− Empl. intrans. Pensez, pourpensez, comme j'ai pourpensé en vous écrivant (Balzac, Lettres Étr.,t. 2, 1844, p. 411). Prononc. : [puʀpɑ
̃se], (il) pourpense [puʀpɑ
̃:s]. Étymol. et Hist. A. Réfl. ca 1050 se purpenser « réfléchir, penser » (Alexis, éd. Chr. Storey, 38). B. Trans. 1ertiers du xiies. « méditer » (Épître farcie de S. Étienne, V, 25 ds T.-L. : Entr'os porpensent cum le porrunt danner). Comp. de pour-* et de penser1*. |