| POULOT, -OTTE, subst. Fam. [Terme affectueux gén. adressé à un enfant et p. ext. à un adulte] V. poule1II A, poulet B 1, poulette B 1.Mon petit poulot; ma grosse poulotte. Non, non, je n'oublierai jamais le mal que je t'ai fait ma poulotte (Fabre, Courbezon,1862, p. 308).C'était plus de l'amour, c'était de la rage. Entendez-moi : je ne veux pas dire qu'ils faisaient ça à la « bal de village » avec des baisers comme des gifles et des « mon gros poulot » à vous mettre la plante des pieds en chair molle (Giono, Baumugnes,1929, p. 194).V. poule1ex. 1.REM. Poulotter, verbe trans.Entourer de tendresse, dorloter. Non, non, poulotte-le, mon ange, dorlote-le, cherche-lui ses puces, dis-lui qu'il est beau (Huysmans, Sœurs Vatard,1879, p. 202). Prononc. et Orth. : [pulo], fém. [-ɔt]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1719 terme affectueux à l'adresse d'un enfant (M. de La Motte, Fables... traduites en vers François..., p. 59-60 ds Trév. Suppl. 1752). Dér. de poule1*; suff. -ot*. Fréq. abs. littér. : 22. Bbg. Quem. DDL t. 19. |