| PORTE-CARTE(S),(PORTE-CARTE, PORTE-CARTES) subst. masc. A.− 1. Étui pour cartes de visite. C'est un très joli porte-cartes. Courpière l'ouvre d'un geste assez brusque. Courpière : Qu'est-ce donc qu'il y a dedans? La Comtesse : Vos cartes de visite avec votre nouvelle adresse (Hermant, M. de Courpière,1907, I, 7, p. 7). 2. Petit portefeuille comportant des pochettes transparentes destinées à contenir des cartes ou papiers officiels ou autres. Porte-monnaie et porte-cartes 2 volets (Catal. bien-être Électralon,hiver 1984-85, f. entre pp. 16-17). 3. Étui ou pochette, souvent pourvu d'une partie transparente, où l'on met des cartes géographiques. V. maladroit ex. 1. B.− Coupe ou tout autre récipient où les visiteurs déposent leur carte de visite. Je m'amuse, en attendant Lagier, à feuilleter ses connaissances dans un porte-cartes, qui est un soulier chinois (Goncourt, Journal,1863, p. 1267). Prononc. et Orth. : [pɔ
ʀtəkaʀt]. Ac. 1935 : porte-cartes (id. ds Littré, Lar. Lang. fr.). Rob. : porte-cartes, porte-carte. Plur. des porte-cartes. V. porte-. Étymol. et Hist. 1. 1863 « coupe, où les visiteurs disposent leurs cartes de visite » (Goncourt, loc. cit.); 2. 1873 « étui où l'on place les cartes de visite, les papiers d'identité » (Tolhausen, Dict. technol. fr.-all.-angl., p. 649 [Tauchnitz] ds Quem. DDL t. 12); 3. 1912 « étui pliant où l'on met des cartes géographiques, routières, etc. » Porte-cartes État major (Catal. Manufrance, p. 481). Comp. de l'élém. de compos. porte-* et du plur. de carte*. Fréq. abs. littér. : 11. Bbg. Darm. 1877, p. 165. |