| PORTE-BOUQUET, subst. masc. Petit vase à fleurs. Porte-bouquet pour auto. Le curieux de ce fruit à l'écorce brunâtre et qui a le grenu d'une peau du Levant, avant qu'elle soit écrasée pour la reliure, c'est que c'est tout à fait la couverte d'une porte-bouquet japonais que je montrais deux heures avant à Carriès et qui est bien certainement l'imitation de ce fruit (Goncourt, Journal,1889, p. 1075).À côté d'elle, un porte-bouquet plein de roses sur une table (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 848).[En cont. métaph.] Son visage et ses deux seins, au-dessus du fourreau de ses jambes, semblent trois grandes fleurs presque roses dans un porte-bouquet d'étoffe (Louÿs, Aphrodite,1896, p. 181).Prononc. et Orth. : [pɔ
ʀtbukε]. Att. ds Ac. 1935 avec le plur. inv. (id. ds Littré). Rob., Lar. Lang. fr. : des porte-bouquet(s). V. porte-. Étymol. et Hist. [1571 Hymen porte-bouquet (La Porte, Epithètes, 130 ds Z. rom. Philol. t. 29, p. 96)] 1. 1680 « plateau sur lequel les dames posaient leurs bouquets » (Rich.); 2. 1869 « petite vase à fleurs » (Littré). Comp. de l'élém. de compos. porte-* et de bouquet*. |