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PORNOGRAPHIE, subst. fém.
A. − Vx. Traité, étude sur la prostitution. (Dict.xixeet xxes.).
B. −
1. Représentation (sous forme d'écrits, de dessins, de peintures, de photos, de spectacles, etc.) de choses obscènes, sans préoccupation artistique et avec l'intention délibérée de provoquer l'excitation sexuelle du public auquel elles sont destinées. Pornographie littéraire. Il vendait, sous le manteau des pornographies aux élèves, en si grande quantité que les pupitres débordaient de gravures et d'oeuvres obscènes (Zola, Fortune Rougon,1871, p.263).De la puissance du mot. Dès qu'on a trouvé «sex appeal», à l'abri de ce mot toutes les pornographies sont admises (Gide, Journal,1932, p.1135).
2. Caractère obscène d'une oeuvre d'art ou littéraire. La liste des «Auteurs licencieux» recensés par Jules Choux dans son Petit citateur (1881). Les romanciers de nos jours ont adopté un style lubrique, une façon de dire les choses qui les font vivre devant nous. Ils appellent ça de l'art. C'est de l'inconvenance (...). Il prononça encore le mot «pornographie», et alla jusqu'à nommer le marquis de Sade, qu'il n'avait jamais lu, d'ailleurs (Zola, E. Rougon,1876, p.114).«Nulle manière de publier ses pensées et ses sentiments ne doit être interdite à personne». Cette sèche formule de Sieyès résume et contient toute la charte moderne de l'idéologie (...). Pas de sujet défendu sauf excès de pornographie (Civilis. écr.,1939, p.44-16).Elle est remarquable et typique de l'idée qu'on pouvait se faire, à l'époque, de la licence et de la pornographie. Des oeuvres comme Felicia, Justine, Gamiani ou Le Portier des Chartreux y voisinent avec Madame Bovary, les Romans de Georges Sand ou Mellede Maupin à côté d'ouvrages médicaux ou techniques sur l'Onanisme ou l'Amour conjugal (Guir.Litt. érot.1978, p.116).
Prononc. et Orth.: [pɔ ʀnɔgʀafi]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist.1. 1800 «traité sur la prostitution» (Boiste); 2. 1842 «peinture obscène» (Ac. Compl.). Dér. de pornographe*; suff. -ie*. Fréq. abs. littér.: 12.