| PONTAGE, subst. masc. A. − Construction d'un pont, en particulier d'un pont provisoire, d'un pont pour le passage des troupes. Dans le cours du mois de juin [1859] et les premiers jours de juillet, des travaux de pontage sont journellement exécutés (Journ. offic., 16 janv. 1875, p.400, 3ecol. ds Littré). B. − CHIR. MOD. ,,Procédé chirurgical pour l'union de deux conduits creux distants (en particulier de deux segments artériels) par interposition d'un greffon ou d'un tube artificiel`` (Man.-Man. Méd. 1980). Le pontage se fait couramment dans l'angine de poitrine (...) entre l'aorte et les artères coronaires pour rétablir la circulation dans celles-ci (Pt Lar. Méd.1976). Prononc.: [pɔ
̃ta:ʒ]. Homon. pontage rem. s.v. ponter2. Étymol. et Hist.1. 1269 «droit qui se perçoit en quelques endroits sur les personnes, voitures ou marchandises qui traversent une rivière sur un pont ou dans un bac» (Layettes du Trésor des Chartes, éd. A. Teulet, t.4, p.380); 2. 1611 «action de construire un pont» (Cotgr.); 3. 1903 «mode de disposition des poutrelles dans un pont militaire» (Nouv. Lar. ill.). Dér. de pont*; suff. -age*. Cf. lat. médiév. pontaticum att. vers 700 dans les Formulae Marculfi (Ét. sur la lang. et le style par A. Uddholm, 192) et au ixes. ds Du Cange. |