| POLYVALENCE, subst. fém. Caractère de ce qui est polyvalent. A. − [Corresp. à polyvalent I A 1; en parlant d'une chose] La force psychique n'est pas une force organique brute, ses qualités, puissance, souplesse et polyvalence, sont précisément celles de l'activité corticale (Mounier, Traité caract., 1946, p.260).Le CNRS, par le fait qu'il embrasse à la fois toutes les formes de l'activité scientifique et qu'il se préoccupe également des deux aspects, fondamental et appliqué, de la recherche, reste l'organisme de création scientifique présentant au maximum, en France, le caractère de polyvalence (Encyclop. éduc., 1960, p.256). B. − [Corresp. à polyvalent I A 2; en parlant d'une pers.] La formation professionnelle acquise au cours du service civil −même si elle s'ajoute à la formation reçue auparavant à l'école ou en apprentissage −(...) créerait pour le jeune une certaine polyvalence favorable au maintien du plein emploi (Serv. milit. et réf. arm., 1963, p.93).Ainsi se dégage un trait caractéristique de l'artisan auxiliaire de l'agriculture: sa polyvalence (Robert, Artis., 1966, p.114). Prononc.: [pɔlivalɑ
̃:s]. Étymol. et Hist. 1912 biol. (C. r. Ac. des Sc., t.155, p.1038). Formé de l'élém. poly-* et de valence*; cf. l'angl. polyvalence 1902, v. NED. Bbg. Quem. DDL t.14. |