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* Dans l'article "POLYMATHIE,, subst. fém."
POLYMATHIE, subst. fém.
Vx. Savoir encyclopédique. Il y a donc là une progression qui ne peut continuer indéfiniment sans amener une révolution dans la science (...). Y aura-t-il une grande simplification comme celle qui fut opérée par les Barbares? Des méthodes nouvelles faciliteront-elles la polymathie? Nous ne pouvons hasarder sur ce sujet aucune hypothèse raisonnable (Renan, Avenir sc.,1890, p. 250).
Prononc. et Orth. : [pɔlimati]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1619 (Garasse, Le Rabelais réformé par les ministres, Bruxelles, p. 185 : à l'occasion de vostre profondissime Polymathie). Empr. au gr. π ο λ υ μ α ́ θ ε ι α, π ο λ υ μ α θ ι ́ α « grand savoir », dér. au moyen du suff. -ι α (-ie*) de π ο λ υ μ α θ η ́ ς « qui sait beaucoup, très savant », formé de π ο λ υ- (élém. poly-*) et de -μ α θ η ́ ς, dér. de μ α ν θ α ́ ν ω « apprendre ». Cf. chrestomathie, mathématique.
DÉR.
Polymathique, adj.,vx. Relatif à la polymathie. (Dict. xixes.). École polymathique. ,,École où l'on enseigne beaucoup de sciences`` (Ac. 1878, 1935). P. plaisant. Je leur montrai ensuite quelques plâtres des meilleurs sculpteurs antiques, des peintures qui ne sont pas sans mérite, mes fusils, mes instruments de musique et quelques belles éditions tant françaises qu'étrangères. Dans ce voyage polymathique, ils n'oublièrent pas ma cuisine (Brillat-Sav., Physiol. goût,1825, p. 180).− [pɔlimatik]. Att. ds Ac. dep. 1878. − 1resattest. 1812 (Mozin-Biber t. 2), 1842 École polymathique (Ac. Compl.); de polymathie, suff. -ique*.