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POLYCOPIE, subst. fém.
A.− Procédé de reproduction graphique d'un document (texte, illustration), par décalque sur une pâte à la gélatine constituant un cliché, ou au moyen d'un stencil. À défaut d'imprimerie, nous recommandons, en temps normal, pour le tirage du texte et la réalisation du journal scolaire indispensable : − les appareils à polycopie... (Hist. instit. et doctr. pédag.,1949, p. 429).
B.− P. méton.
1. Reproduction de textes par ce procédé. Il se consacrait exclusivement « à la Révolution ». Il s'employait à toutes les tâches avec une égale ardeur : au ménage, aux courses, à la polycopie, au classement des périodiques (Martin du G., Thib.,Été 14, 1936, p. 38).
2. Machine à polycopier; local où elle se trouve. Aller à la polycopie. Je devais me rendre compte là-bas, sur place (...) si je trouverais pas un moyen de repêcher notre « polycopie » la si neuve machine, notre fierté! si belle, si indispensable (Céline, Mort à crédit,1936, p. 560).Un bulletin de combat, tiré à la polycopie, et qu'on se passait, alors, chaque semaine, de main en main (Martin du G., Thib.,Été 14, 1936p. 202).
Prononc. : [pɔlikɔpi]. Étymol. et Hist. 1. 1894 « machine avec laquelle on peut tirer plusieurs exemplaires d'une copie » (Le Journal ds Guérin Suppl. 1895); 2. 1903 « procédé de reproduction en plusieurs exemplaires d'un texte écrit » (Nouv. Lar. ill.). Formé de l'élém. poly-* et de copie*.