| POECILE, subst. masc. ANTIQ. GR. Portique public orné de peintures. Le poecile d'Athènes avait été peint par Polygnote et par Micon; le poecile de Sparte, d'Olympie (Ac.1835, 1878).− En partic. [Avec une majuscule] Portique de l'Agora, à Athènes. Les chars rouloient vers le stade; les citoyens couroient au Lycée, au Poecile, au Céramique [quartier d'Athènes où étaient installés des ateliers de poteries et des tuileries] (Chateaubr., Martyrs, t.2, 1810, p.222). Prononc. et Orth.: [pesil]. Littré [pε-]. Att. ds Ac. 1835 et 1878. Lar. Lang. fr.: ,,On écrit aussi pécile``. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p.239: un pécile, plur. des péciles. Étymol. et Hist. 1765 (Encyclop. t.11); cf. 1810 (Chateaubr., loc. cit.). Empr. au lat. d'époque impériale Poecile «id.», lui-même du gr. η
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η fém. subst. de l'adj. π
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κ
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ς «peint de couleurs variées», cette galerie étant couverte de peintures de Polygnote (peintre gr. du ves.) à Athènes; une galerie semblable existait à Sparte et à Olympie. |