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PNEUMOTHORAX, subst. masc.
MÉD. ,,Épanchement d'air dans la cavité pleurale`` (Triquet 1981). Pneumothorax spontané. L'observation clinique avait démontré que bien souvent un pneumothorax, en supprimant les mouvements et le fonctionnement d'un poumon malade, favorisait la cicatrisation des lésions (Rogerds Nouv. Traité Méd.fasc. 41925, p.253).
♦ Pneumothorax artificiel; p.abrév., pneumo. Méthode de traitement de la tuberculose par introduction d'air dans la cavité pleurale. Conçu par Forlanini comme le traitement par excellence de la tuberculose pulmonaire (1912), le pneumothorax artificiel a connu des applications accessoires d'ordre diagnostique (Bariéty, Coury, Hist. méd., 1963, p.648).
Prononc. et Orth.: [pnømotɔ ʀaks]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist.1. 1803 «épanchement pathologique de gaz dans la plèvre» (J. M. Itard, Sur le pneumothorax ou les congestions gazeuses qui se forment dans la poitrine, Paris, an XI); 2. 1888 pneumothorax artificiel «traitement de la tuberculose pulmonaire par introduction d'azote ou d'air dans la cavité pleurale» (opération préconisée par Potain ds Garnier-Del. 1972); cf. 1922 (Lar. univ.); 1933 pneumothorax «id.» (Biot, Pol. santé publ., p.28). Comp. de l'élém. pneumo-1* et de thorax*.