Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
PLÉTHORE, subst. fém.
A. − MÉD., PATHOL.
1. Vx. ,,Surabondance des humeurs`` (Méd. Biol. t.3 1972).
2. Surabondance de sang dans l'ensemble ou dans une partie de l'organisme. Pléthore générale, locale. La pléthore sanguine est dans le système artériel; c'est-à-dire, que les artères contiennent une plus grande abondance relative de sang (Cabanis,Rapp. phys. et mor., t.1, 1808, p.240).On a pareillement observé parmi les nations ichthyophages des exemples nombreux de longévité, (...) parce qu'une nourriture peu substantielle et plus légère leur sauve les inconvénients de la pléthore (Brillat-Sav., Physiol. goût, 1825, p.92).
B. − Littér. Une pléthore de.Abondance excessive (de quelque chose). La pléthore des marchandises, leur accumulation dans les docks, sans écoulement, voilà pour l'Angleterre le péril sans cesse renaissant (Michelet,Chemins Europe, 1874, p.150).Les experts considèrent que le budget militaire a déjà atteint un maximum et que sa ventilation interne ne favorisera certainement pas les armes classiques, a fortiori l'instruction d'une pléthore de recrues, dont la rentabilité au combat demeure douteuse (Serv. milit. et réf. arm., 1963, p.90).
Absol. Jusqu'à la pléthore. À l'excès. Je fais des colliers d'adjectifs, Que j'enfle et je nourris jusques à la pléthore Les maigreurs de ma phrase avec la métaphore, (...) de leur vrai sens je détourne les mots Et leur fais contracter les hymens les plus faux (Barbier,Satires, 1865, p.50).
Prononc. et Orth.: [pletɔ:ʀ]. Ac. 1694: ple-; 1762: plé-; 1798: ple-; dep. 1835: plé-. Étymol. et Hist. a) Ca 1370 plectorie «plénitude des vaisseaux, par surabondance du sang, des humeurs» (G. de Chauliac, Gande chirurgie d'apr. Sigurs, p.70); 1537 pléthore (J. Canappe, Le Quatrième Livre de la Thérapeutique de Galien ds Fr. mod. t.18, p.270); b) fig. 1791 «surabondance quelconque, amenant à un état fâcheux» (Mirabeau, Collection, t.4, p.131 ds Littré). Empr. au gr. méd. π λ η θ ω ́ ρ η «plénitude, surabondance (de sang, d'humeurs)». Fréq. abs. littér.: 47. Bbg. Gohin 1903, p.365.