| PLÈVRE, subst. fém. ANAT. Membrane séreuse enveloppant les poumons composée de deux feuillets, un feuillet viscéral appliqué sur la surface du poumon, un feuillet pariétal qui tapisse la paroi thoracique. Plèvre pariétale, viscérale. Les plèvres, pulmonaire et costale, sont également épaissies, infiltrées, vascularisées dans une partie de leur étendue ou sur toute leur surface (...). Parfois la plèvre est recouverte seulement de fausses membranes fibrineuses, fermes, aplaties entre les feuillets, et l'on ne rencontre qu'un exsudat liquide insignifiant pleurésie sèche (Nocard, Leclainche,Mal. microb. animaux, 1896, p.238).[Laennec] publie une première note «sur une maladie du coeur, ossification de la valvule mitrale, dilatation du ventricule droit avec affection du poumon et de la plèvre gauches» (Bariéty, Coury,Hist. méd., 1963, p.601).Prononc. et Orth.: [plε:vʀ
̥]. Ac. 1694, 1718: pleure; 1740: plevre en vedette, plèvre dans le texte; 1762, 1798: plèvre (classé alphabétiquement avant pleurant); dep.1835: plèvre; v à la place de u pour distinguer le mot de pleure (verbe pleurer), à côté des mots du type pleurésie, etc. qui conservent u. Étymol. et Hist. 1552 (Rabelais, Quart Livre, éd. R. Marichal, chap.30, p.142). Empr. par le lang. méd. de la Renaissance au gr.
π
λ
ε
υ
ρ
α
́ plur. de π
λ
ε
υ
ρ
ο
́
ν «côte; côté, flanc». Fréq. abs. littér.: 11. |