| PLUMETÉ, -ÉE, adj. et subst. masc. A. − Adj., rare. Qui imite, rappelle la plume. C'est délicat, tout plumeté et nuancé (Amields Lar. Lang. fr.). B. − BLAS., adj. [En parlant (d'une pièce) de l'écu] Qui est semé de petites figures évoquant des plumes. (Dict.xixeet xxes.). Subst. masc. Le plumeté (champ semblant semé de plumes) que l'on trouve dans quelques armoiries des XIIIeet XIVesiècles (Past.Hérald.1979, p.106). C. − BIJOUT. Ouvrage plumeté ou le plumeté (subst. masc.). ,,Ouvrage fait en manière de plume, genre de travail qui, comme le pointillé (...) variait l'aspect des pièces d'orfévrerie d'or et d'argent`` (Laborde 1872; dict.xixeet xxes.). REM. Plumeter, verbe trans.,hapax. synon. de moucheter. Des taches de rouille plumetaient les endroits où le mildiou ne lâchait plus (Hamp, Champagne,1909, p.112). Prononc. et Orth.: [plymte]. Att. ds Ac. 1762 et 1798 (au masc.). Étymol. et Hist.1. a) 1322 «couvert d'écailles de métal en forme de plumes» (doc. ds Gay, p.179); b) 1325 «fait en matière de plume (en parlant d'un ornement d'orfèvre)» (J.-M. Richard, Une petite nièce de Saint-Louis, Mahaut, Ctessed'Artois et de Bourgogne, p.352); 2. hérald. 1690 (Fur.). Dér. de plumete (ca 1223, Gautier de Coinci, Miracles N. D., éd. V.-F. Koenig, I Mir 32, 107), dimin. de plume1*; suff. -é*. |