| PLUMASSEAU, subst. masc. A. − 1. MÉD., vx. Plumasseau ou plumaceau. Tampon de charpie utilisé comme pansement. Couvrir avec des plumaceaux imbibés d'esprit-de-vin camphré, et des cataplasmes de plantes aromatiques macérées dans du vin (Geoffroy, Méd. prat.,1800, p.328).On applique un linge fin enduit de cérat, un plumasseau de charpie, deux compresses (Nélaton, Pathol. chir.,t.1, 1844, p.37). 2. MÉD. VÉTÉR., vx. ,,Plumes que les maréchaux introduisent par les barbes dans les naseaux d'un cheval, à l'effet d'exciter un flux abondant de l'humeur qui est sécrétée par les glandes de la membrane pituitaire. Mettre des plumasseaux à un cheval`` (Ac. 1798-1878; dict. xixes.). B. − TECHNOL. Petit bout de plume garnissant les languettes de clavecin, les flèches. (Dict. xixeet xxes.). C. − Vx. Petit balai de plumes. Synon. plumail (v. ce mot B), plumard (v. ce mot A), plumeau (v. ce mot I A 1) (ibid.). Prononc. et Orth.: [plymaso]. Att. ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist.1. Ca 1240 plumaceol «tampon de charpie» (La Chirurgie de Roger de Salerne, 239 rods Z. fr. Spr. Lit. t.86, p.251); 1314 plumacel (H. de Mondeville, Chirurgie, éd. A. Bos, 667); 2. 1631 [éd.] plumaceau «lit de plume» (La Framboisière, OEuvres, p.725 ds Gdf.); 3. 1690 «bout de plume pour emplumer des clavecins et des flèches» (Fur.); 4. 1762 «petit balai de plumes» (Ac.). Dimin. de plumas (v. plumassier); suff. -eau*. |