| * Dans l'article "PLOC2,, subst. masc." PLOC2, subst. masc. A. − INDUSTR. TEXT., vx 1. Poil de vache, de chèvre utilisé comme matière textile. Couvertures de ploc. (Ds Havard 1890). 2. P. anal. a) Poil, laine de rebut. (Ds Littré). b) Déchet de coton qui voltige dans les filatures; déchet de laine issu du cardage. Synon. bourre. (Dict.xixeet xxes.). B. − MAR. ANC. Mélange de poil de vache et de verre pilé ou de feutre et de goudron servant à calfater un navire. Synon. étoupe.Garnir de ploc la carène d'un bâtiment. Calfater avec du ploc (Rob.). Prononc. et Orth.: [plɔk]. Homon. et homogr. ploc1. Att. ds Ac. dep. 1762; Rob.: ,,On dit aussi parfois ploque``. Étymol. et Hist.1. 1335 ploich «poil de vache employé comme matière textile» (ap. La Fons, Gloss. ms., Bibl. Amiens ds Gdf.); 1567 plocq (doc. ds Gdf.); 2. 1621 mar. (E. Binet, Essay des merveilles de nature p.61); 3. 1673 «résidu des laines employées formant une sorte de bourre» (La Muse Normande de David Ferrand, éd. A. Héron); 1819 «laine de rebut» (Boiste); 4. 1664 «duvet de l'autruche» (Tarif de 1664 ds Savary); 1869 «duvet de coton qui voltige dans les filatures» (Littré). Empr. au m. néerl. plock «flocon». DÉR. Ploquer, verbe trans.a) Mar. anc. Garnir de ploc (la carène, la coque d'un navire). (Dict.xixeet xxes.). b) Industr. text. Ploquer des laines. Mêler des laines de différentes couleurs pour les mettre en bourre. (Dict.xixeet xxes.). − [plɔke], (il) ploque [plɔk]. − 1resattest. a) 1556 plocquer «maltraiter par des paroles» (Anc. poésies fr., éd. A. de Montaiglon, t.6, p.186), b) 1736 mar. (Aubin, p.711), c) 1812 text. ploquer, se ploquer (Mozin-Biber); de ploc2, dés. -er. |