| PLATELAGE, subst. masc. TECHNOL. Plancher de charpente; assemblage de tôles, de plaques métalliques. Platelage d'une passerelle. Il conviendra [pour le lancement du pont] de diminuer (...) le poids (...) en supprimant (...) les pièces qui ne sont pas nécessaires pour (...) la stabilité (...) notamment (...) le platelage du tablier (Résal, Ponts métall., t.2, 1889, p.237).Chaque gradin de remblai est soutenu à sa base par un plancher ou platelage (Haton de La Goupillière,Exploitation mines,1905,p.152).2 ou 3 heures après sa confection [d'une dalle de béton], on répand sur la chape une couche de sable de 0,05 d'épaisseur. Un platelage en bois est placé sur cette couche de sable; le platelage est lui-même recouvert de sable. Ces précautions ont pour objet d'admettre le passage des véhicules pendant le temps nécessaire à la prise de la dalle (Bourde, Trav. publ., 1929, p.100).Prononc.: [platla:ʒ]. Étymol. et Hist. 1834 technol. platelage en sapin (Biot, Man. du constructeur des chemins de fer, p.55 ds Quem. DDL t.28); 1845-46 «plancher en chêne de charpente» (Besch. Suppl.); 1892 mar. «tôle soutenant le blindage» (Croneau, Constr. nav. guerre, t.1, p.354). Dér. de l'a. fr. platel, v. plateau2; suff. -age*. |