| PLAT-BORD, subst. masc. A. − Madrier pouvant provenir de bateaux détruits. On lui donnera [au vérin] une large base d'appui au moyen de pièces de bois ou plats-bords (Herdner,Constr. et conduite locomot., t.2, 1887, p.217).V. paire A 1 ex. de Nosban. B. − MAR. ,,Bordage large et épais qui, fixé horizontalement sur le sommet de la muraille d'un bâtiment, recouvre la tête des allonges`` (Will. 1831). La cange est disposée maintenant pour la descente du fleuve; (...) on a enfoncé de forts tolets dans les plats-bords, les avirons sont armés (Du Camp,Nil, 1854, p.137).On pouvait encore distinguer les hommes de l'équipage, l'un d'eux couché sur le plat-bord, les autres suspendus aux agrès (Feuillet,Sibylle, 1863, p.94).[De lourdes nefs, des péniches] venaient, comme endormies aussi, de l'eau jusqu'aux plats-bords (Van der Meersch,Empreinte dieu, 1936, p.25). Prononc. et Orth.: [plabɔ:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1573 mar. (Dupuys); 2. 1832 «madrier provenant, la plupart du temps, de bateaux détruits» (Raymond). Comp. de plat1* et de bord*. Fréq. abs. littér.: 21. |