| PIQUE-NIQUE, subst. masc. A. − Vieilli. Repas pour lequel chacun paie sa part ou apporte son plat. Faire un repas à pique-nique. Éverard venait me chercher à six heures pour dîner dans un petit restaurant tranquille avec nos habitués, en pique-nique (Sand, Hist. vie, t.4, 1855, p.335). B. − Usuel. Repas champêtre, généralement pris sur l'herbe et en commun. Aires de pique-nique. Il faisait chaud, cet été-là, et les plaisirs champêtres étaient à la mode (...) souvent (...) on faisait des pique-niques à Maisons, à Meudon, à Bissy (Stendhal, Lamiel, 1842, p.194).Quelques jours après mon arrivée, un vaste pique-nique réunit sur les bords de l'Adour toutes les familles bien de la région (Beauvoir, Mém. j. fille, 1958, p.277). Prononc. et Orth.: [piknik]. Att. ds Ac. dep. 1740. Littré: ,,on a écrit aussi pic-nic``, juge l'orth. pique-nique vicieuse et préconise piquenique ,,et mieux pikenike``; Lar. Lang. fr.: ,,on trouve aussi la graphie d'allure anglaise pick-nick``. Plur. des pique-niques. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. Mots comp. 1981, p.252: piquenique, plur. des piqueniques. V. garde-. Étymol. et Hist. 1694 faire un repas à piquenique «faire un repas en payant chacun son écot» (Mén.); 1718 subst. fém. (Le Roux, p.408); 1732 subst. masc. picnic (Rich.). Comp. de la forme verbale pique, de piquer* et de nique*. Fréq. abs. littér.: 46. |