| PIOLET, subst. masc. Bâton d'alpiniste dont un bout est ferré et l'autre muni d'un petit fer de pioche. Pointe, tête du piolet; coup de piolet. Ses amitiés d'autrefois (...) l'entraînèrent très vite sur cette pente à l'inclination modérée où (...) il ne risquait pas de glisser et où les souliers à crampons, les piolets d'alpiniste s'avéraient inutiles (Vialar,Débucher, 1953, p.142).En 1908, Eckenstein met au point des crampons rationnellement conçus et lance le piolet court (Jeux et sports, 1967, p.1652).V. aussi alpenstock ex. 1.REM. Piolet-, élém. de compos.entrant dans la constr. de subst. masc.a) [Les mots constr. désignent des modes d'utilisation du piolet] Piolet-ancre , piolet-appui , piolet-canne , piolet-ramasse , piolet-rampe . (Ds Quem. DDL t.27). b) [Les mots constr. désignent des types particuliers de piolets] Piolet-hache , piolet-marteau (ibid.). Prononc. et Orth.: [pjɔlε]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1868 (Club Alpin Suisse, Annuaire ds Petiot); 1869 (Littré). Empr. au valdotain piolet «petite hache», dér. du piém. piola (cf. lat. médiév. piola att. à Asti ds Du Cange, aussi en Lombardie, Émilie et Vénétie d'apr. FEW t.16, p.147b), dér. avec aphérèse de apia «hache», prob. empr. au prov. (cf. FEW, loc. cit., p.145a), lui-même issu du frq. hâppia (v. FEW, loc. cit. et K. Baldinger ds Mél. P. Gardette, 1966, p.68; cf. hache). Fréq. abs. littér.: 32. Bbg. Quem. DDL t.27. |