| PINNE, subst. fém. ZOOL. Pinne (marine). Grand coquillage lamellibranche dont la coquille est large, haute, mince, à valves égales, qui s'attache au fond des mers chaudes et tempérées au moyen d'un byssus. Synon. usuel jambonneau (de mer).Il n'y a point de coquillages bivalves sur la terre, parce que leurs deux coquilles à charnière ont besoin d'être soulevées latéralement par les eaux, pour s'appuyer sur l'espèce de langue qui leur sert de jambe. C'est par ce moyen de progression que marchent, ou plutôt que se traînent les pétoncles, les pinnes marines, les dails, les moules, etc. (Bern. de St-P., Harm. nat., 1814, p.244).Dans des compartiments spéciaux, se déroulaient des chapelets de perles de la plus grande beauté, (...) des perles roses arrachées aux pinnes marines de la mer Rouge (Verne, Vingt mille lieues, t.1, 1870, p.110).Prononc. et Orth.: [pin]. Homon. pine. Ac. dep. 1762: pinne-marine. Étymol. et Hist. 1. 1558 «nageoire» (Rondelet, Hist. des poissons, l. I, III, chap.27, p.76); 2. id. «mollusque bivalve à coquille triangulaire» (Id., ibid., II, 2, chap.41, p.37); 1712 pinne marine (Mém. Acad. des sc. ds Trév. 1732). 1 empr. au lat. pinna «plume, nageoire de poisson»; 2 empr. au lat. pinna, var. de pina «pinne marine», gr. π
ι
́
ν
ν
α même sens. |