| * Dans l'article "PINCE-FESSES,, subst. masc. inv." PINCE-FESSES, subst. masc. inv. Populaire A. − Fait de pincer les fesses à une femme (v. pincer I A 2 b); pelotage. Trousseur de filles, gaillard au badinage et au pince-fesses (Arnoux,Juif Errant, 1931, p.137).−On était serrés, dit Albert. −Belle occasion pour le pince-fesse (Queneau,Exerc. style, 1947, p.192). B. − Vieilli. Maison de tolérance. Synon. bordel.V. peloter ex. 1. C. − Bal, dancing de bas étage où les gens se tiennent de manière inconvenante; p. ext., tout bal, réception. Ils s'en vont tous du même côté au pince-fesses (Hamp ds Lar. Lang. fr.). REM. Pince-cul, subst. masc. inv.,synon. pop.,vulg., vieilli. a) [Au sens B 1] C'est pas vrai que dans Bar-le-Duc nous avons fichu une noce à tout casser? −Certainement, à tout casser! −Même que nous y avons rencontré un civil qui nous a emmenés au pince-cul ous qu'y nous a payé du punch et du vin chaud (Courteline,Train 8 h 47, 1888, p. 247).b) [Au sens B 2] Une fille qui respecte sa parentelle peut aller danser au Banquet d'Anacréon ou aux Mille-Colonnes, seulement elle ne va pas au bal Grados. C'est une infamie que ce pince-cul-là! (Huysmans,Soeurs Vatard, 1879, p.45). Prononc. et Orth.: [pε
̃sfεs]. Rob.: -fesse; Lar. Lang. fr.: -fesses. Étymol. et Hist. 1. 1931 «fait de pincer les fesses à une femme» (Arnoux, loc. cit.); 2. 1949 «bal où l'on se tient d'une manière inconvenante» (Nouv. Lar. univ.). Comp. de pince-, v. rem. s.v. pincer et de fesses, plur. de fesse*. On note aussi, au sens de «bal de bas étage», le subst. pince-cul (1862, Larchey, Excentr. lang., p.245), comp. de pince- et de cul*. |