| PIAILLEMENT, subst. masc. Action de piailler; cri ou ensemble de cris, aigus et désagréables. Synon. piaillerie.A. − [Corresp. à piailler A] Des oies (...) se dandinaient sur leurs larges pattes, battaient bruyamment des ailes, allongeaient leur col et poussaient des piaillements rauques (Gautier,Rom. momie,1858, p.267).Un piaillement d'oisillons en volière (Colette,Cl. école,1900, p.204). B. − [Corresp. à piailler B] Au milieu des piaillements intolérables de la marmaille et du roulement continu des voitures (Zola,Ventre Paris,1873, p.819).Les piaillements d'une foule qui semblait composée d'enfants et criait avec des voix haut perchées (Giono,Bonheur fou,1957, p.307). C. − [Corresp. à piailler C] Des clameurs, des coups, des bras levés, mille rixes et des imprécations, et d'aigres piaillements de femmes (Bourges,Crépusc. dieux,1884, p.10). Prononc.: [pjɑjmɑ
̃], [-a-]. Étymol. et Hist.1. 1782 «cris (de personnes)» (Mercier, Tabl. de Paris, t.2, p.266); 2. 1858 «action de piailler; cri poussé en piaillant (en parlant d'oiseaux)» (Gautier, loc. cit.); 3. 1884 «action de crier, de protester» (Bourges, loc. cit.). Dér. de piailler*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér.: 23. Bbg. Gohin 1903, p.239. |