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PHORMION, PHORMIUM, subst. masc.
BOT. Genre de plantes de la famille des Liliacées, à rhizome, aux feuilles ensiformes [en forme d'épée], distiques ou disposées en éventail, aux fleurs se présentant sous forme de grappe au bout d'une grande hampe (d'apr. Baillon t.3 1891).
♦ Phormium (tenax). Espèce la plus connue appartenant à ce genre, cultivée pour les propriétés textiles de ses feuilles ou comme plante ornementale. Synon. lin* de Nouvelle-Zélande.Nattes de phormium. Cette descente aurait été impraticable, si Robert n'eût apporté la corde de phormium (Verne, Enf. cap. Grant, t.3, 1868, p.148).Manteau en phormium tenax dans lequel se drapait son importance (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum., 1921, p.127).
Prononc. et Orth.: [fɔ ʀmjɔ ̃], [-mjɔm]. Ac. 1878: phormion ou phormione; 1935: -mion ou -mium, id. ds Littré, Rob.; Lar. Lang. fr.: -mion, -mium ou -mione. Au plur. -mions, -miums. Prop. Catach-Golf. Lexicogr. 1971, p.209: formion. Étymol. et Hist. 1804 phormium (Encyclop. méthod. Bot., t.5, p.285); 1812 phormion (Boiste). Gr. φ ο ρ μ ι ́ ο ν «petite natte» (dimin. de φ ο ρ μ ο ́ ς «corbeille» et «natte»), empl. par les botanistes pour désigner cette plante dont les fibres fournissaient de la filasse. Fréq. abs. littér.: 21.