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PHLOGOSE, subst. fém.
PATHOL., vieilli. Inflammation surtout superficielle; p.méton., rougeur et chaleur qui l'accompagnent (d'apr. Méd. Biol. t.3 1972). Quand la maladie est avancée, elle devient ordinairement contagieuse; ce qui fait qu'on ne peut plus alors la rapporter au genre des phlogoses (Cabanis, Rapp. phys. et mor., t.2, 1808, p.186).V. phlegmon A ex. de Geoffroy.
REM.
Phlogosé, -ée, adj.,pathol. Qui est affecté de phlogoses. Si (...) les accidens augmentent, les intestins déjà phlogosés s'enflamment tout-à-fait, il s'y forme des suppurations, ou bien la gangrène succède à l'inflammation (Geoffroy, Méd. prat., 1800, p.385/6).Leur chair est toute phlogosée (Pommier, Enfer, 1853, p.124).
Prononc. et Orth.: [flɔgo:z]. Att. ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1575 phlogosis (Paré, OEuvres, éd. J.-F. Malgaigne, Introduction, chap.20, I, 81); 1660 phlogose (La Pathologie de Jean Fernel, mise en françois par A. D. M. ds Fr. mod. t.14, p.286). Empr. au gr. φ λ ο ́ γ ω σ ι ς «inflammation», proprement «combustion, feu», dér. de φ λ ο γ ο ́ ω «brûler», de φ λ ο ́ ξ, φ λ ο γ ο ́ ς «flamme», v. phlogistique.