| PHARYNX, subst. masc. ANAT. Conduit musculo-membraneux s'étendant verticalement en avant de la colonne vertébrale et faisant communiquer la cavité buccale et l'oesophage (oropharynx) d'une part, les fosses nasales et le larynx (rhinopharynx) d'autre part, qui joue un rôle de résonateur dans l'émission des sons. Pharynx buccal, nasal. D'un mouvement doux et ferme, il [le médecin] inclina en arrière la petite tête docile, pour inspecter le pharynx (Martin du G., Thib.,Consult., 1928, p.1096).La gutturalité est produite par une contraction exagérée des muscles du pharynx (Arts et litt.,1935, p.36-6).Anatomiquement, le pharynx, large conduit membraneux tapissé d'une muqueuse délicate, fait suite à la cavité buccale et précède l'oesophage. À son niveau se croisent, de haut en bas, les voies respiratoires et, de bas en haut, le conduit digestif (Garcin, Guide vétér.,1944, p.50).Rem. Pharynx entre dans la constr. de subst. comp., v. hypopharynx (s.v. hypo-), naso-pharynx (s.v. naso-), oropharynx (s.v. oro-) et rhinopharynx. Prononc. et Orth.: [faʀ
ε
̃:ks]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1478 anat. trache artherea ou faringua (Le Guidon en francois, trad. par N. Paris, fo19 ds Sigurs, p.288); 1538 pharynx (ibid., reveu et au vray corrigé par Maistre Jehan Canappe, ibid.). Empr. au gr.
φ
α
́
ρ
υ
γ
ξ, - υ
γ
γ
ο
ς «gosier, pharynx; gorge». Fréq. abs. littér.: 103. DÉR. Pharyngisme, subst. masc.,pathol. Contraction spasmodique des muscles du pharynx (d'apr. Man.-Man. Méd. 1980 et Méd. Biol. t.3 1972). − [faʀ
ε
̃
ʒism̭]. − 1reattest. 1878 (Lar. 19eSuppl.); dér. sav. de pharynx, suff. -isme*. |