| PENDERIE, subst. fém. Petite pièce, placard ou (partie d'une) armoire servant à suspendre des vêtements. Synon. garde-robe.Armoire à penderie; cintres, tringle d'une penderie; penderie d'un cabinet de toilette; accrocher, pendre, ranger une robe, un manteau dans la penderie; s'habiller dans la penderie. Je la voyais au haut d'une échelle, dans la penderie, en train (...) de chercher quelque paletot à moi (Proust, Temps retr., 1922, p.748).Un portefeuille (...) dans un veston, lui-même accroché à la penderie de l'ancienne chambre aux deux cercueils (Malègue, Augustin, t.2, 1933, p.394).Il est possible que tante Léo l'oblige [maman] à se maquiller et à sortir les fourrures de la penderie (Cocteau, Parents, 1938, II, 1, p.232).♦ Armoire-penderie. V. armoire B. − BOUCH. Perche où l'on suspend des viandes. Je me lève pour courir à la fenêtre. C'est le Moloch. L'hippopotame des Halles est là, qui stationne avec sa penderie de quartiers de boeuf (L.-P. Fargueds Mesures, 15 janv. 1937, no1, p.36). − MÉGISS., (vieilli). ,,Hangar où le mégissier fait sécher les peaux`` (DG). Prononc. et Orth.: [pɑ
̃dʀi]. Att. ds Ac. 1694-1740 et 1935. Étymol. et Hist.A. [1525 «pendaison» (s. réf. ds FEW t.8, p.175a, prob. d'apr. La Curne qui cite les Mém. de Robert de La Marck, seigneur de Fleuranges, p.433, composés en 1524-26 d'apr. DLF 16e, s.v. Fleuranges)] 1539 (Est.). B. 1. 1584 pendrie «lieu où l'on pend quelque chose» (Compte des fortifications, 26eSomme des mises, Arch. Tournai ds Gdf. Compl.), attest. isolée pour ce sens; 2. a) 1802 mégiss. (Nouv. dict. fr. -all. et all.-fr., Flick ds FEW, loc. cit.); b) 1808 «perche où l'on étend les peaux» (Boiste); 3. 1893 «placard, meuble ou pièce où l'on suspend des vêtements» (DG). Dér. de pendre*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér.: 21. |