| PELOTEUR, -EUSE, adj. et subst. A. − Vieilli. Ouvrier, ouvrière chargé(e) d'opérations de pelotage (v. ce mot A). (Dict.xixeet xxes.). B. − Fam. ou pop. 1. (Celui) qui pelote (v. peloter B 2). Au premier degré on trouve les «peloteurs». Ils (...) s'organisent de façon à passer leurs mains sur la poitrine et la rotondité des belles filles (Macé,Joli monde, 1887, p.265).C'était un beau mâle, menteur et peloteur à souhait (Cendrars,Lotiss. ciel, 1949, p.234): . Il aimait la société des jeunes femmes qu'il traitait avec une insolence caressante et qu'il enveloppait (...) de gestes délicatement peloteurs.
Duhamel,Cécile, 1938, p.59. 2. − Vieilli, dépréc. (Celui, celle) qui flatte, flagorne. Synon. flatteur, flagorneur, lécheur (fam.).Il souriait; le peloteur câlin qu'il savait être appliqua une tape amicale sur l'épaule du compositeur (Courteline,Linottes, 1912, 7, p.104). Prononc.: [pəlɔtoe:ʀ], fém. [-ø:z]. Étymol. et Hist. 1. 1803 «celui qui joue à la balle» (Boiste); 2. [vers 1800 pelotteuse (Guide des artistes, p.281 ds Brunot t.9, p.1218)] a) 1841 peloteur, peloteuse «ouvrier, ouvrière qui forme des pelotes» (Mozin-Biber t.2, p.542); b) 1841 peloteuse «machine qui met le coton en pelotes» (ibid.); 3. a) 1854 subst. ou adj. «(celui) qui aime caresser voluptueusement» (Goncourt, Journal, p.149); b) 1866 «flatteur» (Delvau, p.291). Dér. de peloter*; suff. -eur2*. |