| PEELING, subst. masc. DERMATOL., SOINS DE BEAUTÉ. Exfoliation de l'épiderme du visage pour en atténuer les défauts. Une exfoliation portant sur l'épaisseur de la couche cornée et sur une large surface modifie profondément le tégument: abrasion de la couche cornée infiltrée, détersion glandulaire, élimination des taches pigmentaires superficielles, des verrues séborrhéiques (...). La couche cornée qui se reconstitue apparaît rajeunie. Ce type d'intervention, appelé peeling, est réalisé par divers procédés, par exemple à la neige carbonique, à l'azote liquide, mais, en pratique, on n'obtient d'exfoliation égale et correcte qu'au moyen de caustiques (Encyclop. Sc. Techn.t.31970, p.752).Prononc.: [piliŋ]. Étymol. et Hist. 1935 (J. Orr ds Fr. mod. t.3, p.300, attest. isolée; 1950 (Encyclop.de la femme, 16-17 ds Höfler Anglic.). Empr. à l'ang. peeling, subst. verbal de to peel «peler, éplucher, écorcer» issu, avec to pill «piller, spolier», d'un vieil angl. *pilian, pylian avec différenciation (et spécialisation) de sens qui pourrait être calquée sur les verbes fr. piller* et peler*. Att. dep. le xvies. au sens de «action de peler, d'écorcer», peeling apparaît en 1897 au sens de «desquamation (de la peau)» en méd. (cf. NED, qui n'enregistre pas encore l'emploi du terme en chir. esthét.). L'usage de l'équivalent fr. exfoliation a été recommandé en dermatol. (Banque Mots 1972 no3, p.217). Bbg. Lahousse (A.). Le Vocab. de la cosmétol. Louvain, 1978, p.68. |