| PASTOUR, -OURE, subst. Vieilli, littér., région. Berger, bergère. J'enviais la condition des pastours. Mon plus doux rêve eût été de m'éveiller un beau matin sous leur chaume (...) et de mener mes bêtes au bord des chemins (Sand,Hist. vie, t.3, 1855, p.36).Quelque pastoure, assise derrière la haie d'épine blanche, tricote en gardant ses vaches (Pourrat,Gaspard, 1922, p.193).Prononc. et Orth.: [pastu:ʀ]. Ac. 1935: pastour. Pâtour ,,variante dialectale`` (Rob.; v. aussi Littré et Sand, Valentine, 1832, p.5, Verlaine, OEuvres compl., t.1, Jadis, 1884, p.348). Étymol. et Hist. 1erquart xiiies. (Reclus de Molliens, Miserere, 129, 1 ds T.-L., s.v. pastor) −xives.; à nouv. 1732 (Trév. qui le qualifie de ,,vieux mot``). Forme anc. de pasteur* (cf. 1160-74 pastur, Wace, Rou, éd. A. J. Holden, III, 1652) reprise au xviiies., alors que s'est maintenue dans les dial. du Centre et de l'Ouest la forme héréditaire pâtour (cf. FEW t.7, p.758 et supra prononc.). Fréq. abs. littér.: 24. Bbg. Pauli 1921, p.58. |