| PARÉGORIQUE, adj. et subst. masc. MÉD. et PHARM. A. − Vieilli. (Médicament) qui calme la douleur. Remède parégorique, un parégorique. (Dict.xixes. et xxes.). − P. métaph. Durtal (...) était si saturé des évangiles, qu'il en avait temporairement épuisé les vertus parégoriques et les calmants (Huysmans, En route, t.1, 1895, p.255). B. − Élixir parégorique. Préparation à base d'opium, utilisée pour soigner les coliques et les douleurs intestinales. À chaque crise le visage de Denise se contracte (...). André lui fait boire quelques gouttes d'élixir parégorique; il a peur que ces tranchées continuelles ne fassent du mal à l'enfant (Martin du G., Devenir, 1909, p.193).L'acide benzoïque sert à la préparation de l'élixir parégorique (Lebeau, Courtois, Pharm. chim., t.2, 1929, p.46). Prononc. et Orth.: [paʀegɔ
ʀik]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1549 (Tagault, Instr. chir., p.700 ds Gdf. Compl.); 1795 élixir parégorique (Bosquillon, trad. Cullen, Éléments de méd. pratique, III, 97, § 1425, note ds Quem. DDL t.12). Empr. au lat. tardif paregoricus «qui calme», empr. au gr. π
α
ρ
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γ
ο
ρ
ι
κ
ο
́
ς «propre à calmer». Bbg. Quem. DDL t.8, 12. |