| PAROS, subst. masc. Marbre blanc originaire de l'île grecque de Paros. C'est en Grèce que l'on rencontre les plus beaux marbres antiques: le paros blanc, lamelleux et à gros grains légèrement translucides (Bourde, Trav. publ., 1928, p.86):. Pour toi [Ribeira], pas d'Apollon, pas de Vénus pudique,
Tu n'admets pas un seul de ces beaux rêves blancs
Taillés dans le paros ou dans le pentélique.
Gautier, Poés., 1872, p.272. − P. métaph. Nous donc, sculptons avec le ciseau des Pensées Le bloc vierge du Beau, Paros immaculé, Et faisons-en surgir sous nos mains empressées Quelque pure statue (Verlaine, OEuvres compl., t.1, Poèmes saturn., 1866, p.96). Prononc.: [paʀ
ο:s], [-ɔs]. Martinet-Walter 1973 [-o-], [-ɔ-] (12/7). Étymol. et Hist. 1856 (Dumas père, Orestie, II, 4, p.154). Emploi comme nom commun de Paros, nom d'une des Cyclades, où l'on extrait du marbre blanc. |