| PARENTAL, -ALE, -AUX, adj. A. − Qui appartient aux parents (père et mère); qui leur est propre. Autorité parentale. Jusqu'à ce que sa mère étant morte d'une crise cardiaque en lavant le plancher, et son père décédé d'une bonne fluxion de poitrine, le jeune homme se fût trouvé privé des rentes que représentait pour lui le travail parental (Aragon, Beaux quart., 1936, p.35).Important aussi est le sentiment qu'entretient l'enfant sur la répartition des faveurs parentales entre ses frères et soeurs (Mounier, Traité caract., 1946, p.104). B. − Qui concerne le parent (v. ce mot I C 2). Ses recherches lui ont cependant permis d'ébaucher quelques cadres du mendélisme: uniformité des hybrides de première génération( ...), identité des croisements réciproques (quel que soit le sexe du géniteur), retour aux types parentaux (fait qu'il démontre sur des primevères dès 1856) (Hist. gén. sc., t.3, vol. 1, 1961, p.552): . Chez d'autres (Tuniciers, Coelentérés), l'être nouveau se forme sur le parent par une sorte de bouton externe, ou bourgeon. Chez d'autres encore (Bryozaires), il se constitue, à l'intérieur du corps parental, des bourgeons internes, ou gemmules, qui rappellent les graines des plantes.
J. Rostand, La Vie et ses probl., 1939, p.27. ♦ Congé parental. Les agents non titulaires utilisés de manière continue, ayant été employés de manière permanente et justifiant d'une ancienneté minimale d'un an à la date de la naissance ou de l'arrivée au foyer d'un enfant confié en vue de son adoption, ont droit, sur leur demande, à un congé parental non rémunéré pour élever cet enfant (J.O., 19 juill. 1980, p.1828). Prononc. et Orth.: [paʀ
ɑ
̃tal], plur. masc. [-o]. Étymol. et Hist. 1536 affection parentalle (J. Bouchet, Triumphes de la noble Dame, fo118, vods Gdf.), mot rare jusqu'au xxes. Dér. de parent*; suff. -al*. Fréq. abs. littér.: 19. |