| PARCELLER, verbe trans. ,,Diviser en parcelles, en très petites portions`` (Littré). Synon. morceler.− Littér., au part. passé. Des «boules de neige» assemblant au sommet de leurs hautes tiges nues, comme les arbustes linéaires des préraphaélites, leurs globes parcellés mais unis (Proust, J. filles en fleurs, 1918, p.634). Prononc.: [paʀsεl(l)e], [-sele], (il) parcelle [-sεl]. Étymol. et Hist.1. 1458 part. passé adj. «dont la surface est divisée en petits champs» un petit hennap parsellé d'or (Houdoy, Cptes de Cambrai, 406 ds Gay); 1571 parcellé (La Porte, Epith., 170 ros.v. Morceaus: Morceaus. Friands, bons, parcellez, rompus); 2. 1760 parceller «diviser en parcelles» (Prévost, Hist. des Stuarts ds Gohin, p.1329). Dér. de parcelle*; dés. -er. DÉR. Parcellement, subst. masc.,,Division d'un domaine ou d'une exploitation agricole en un certain nombre de parcelles de bois, de cultures, de prés, de landes, etc.`` (Fén. 1970). Rem. S'oppose à morcellement: ,,division d'un terroir entre un plus ou moins grand nombre de propriétaires ou d'exploitants. Le morcellement peut être réduit et le parcellement très poussé ou réciproquement`` (ibid.). Toutes les parcelles d'un même groupe d'herbage ne sont pas rigoureusement identiques au point de vue nature du sol, exposition, relief, flore, fertilité, etc..., bien que le parcellement ait été effectué avec le plus grand soin (Qq. aspects équip. agric., 1951, p.15). − [paʀsεlmɑ
̃]. − 1reattest. 1859 (Mozin-Peschier, Dict. compl. des lang. fr. et all., Suppl.); de parceller, suff. -ment1*. |