| PARASITIQUE, adj. et subst. fém. I. A. − Adj., BIOL. 1. Qui est propre au parasite. Vie parasitique. Moeurs parasitiques (Lar. 19e-20e). − P. métaph. Ces merveilles du jour de l'an (...) sont plutôt un hommage de la servilité parasitique à la richesse des parents qu'un cadeau à la poésie enfantine (Baudel., Curios. esthét., 1853, p.139). 2. Qui est engendré par des parasites végétaux ou animaux. Affection parasitique. Les maladies contagieuses parasitiques sont aujourd'hui en pleine voie expérimentale (Cl. Bernard, Princ. méd. exp., 1878, p.110).En compos. Exo-parasitique, endo-parasitique. V. endo- et exo-. B. − Au fig. [Corresp. à parasite II B] Superflu, inutile. La stupide opération du pied bot (...) relisez [dans MmeBovary] les pages qui contiennent cet épisode, si injustement traité de parasitique, tandis qu'il sert à mettre en vive lumière tout le caractère de la personne (Baudel., Art romant., 1857, p.446). II. − Subst. fém., fam., rare. Art du parasite, art de vivre aux dépens d'autrui. On dit plutôt parasitisme. (Dict. xixes.). Prononc.: [paʀazitik]. Étymol. et Hist.1. Ca 1500 «qui concerne le parasite (pique-assiette)» (Thérence en Français, fo104 vo, Verard ds Gdf. Compl.); 2. 1857 fig. «superflu, inutile» (Baudel., loc. cit.); 3. 1865 biol. maladie parasitique (Cl. Bernard, Introd. ét. méd. exp., p.219). Empr. au lat. parasiticus «de parasite (pique-assiette)», et celui-ci au gr. π
α
ρ
α
σ
ι
τ
ι
κ
ο
́
ς «qui concerne les parasites, ou le métier de parasite», dér. de π
α
ρ
α
́
σ
ι
τ
ο
ς (v. parasite). |