| PARADOR, subst. masc. En Espagne, hôtel de grand confort, généralement aménagé dans une demeure historique ou de caractère et dont la gestion dépend des services du tourisme national. La route d'Arenas de San Pedro (...) vous hisse, à quelque treize cents mètres, jusqu'au parador de Gredos, un ancien relais de diligences aménagé par l'État en hôtel confortable, décoré avec goût (T'Serstevens,Itinér. esp.,1963, p.237).Pourquoi ne pas prévoir une charte, un cahier des charges précis permettant de réaliser une hôtellerie témoin, qui ne manquerait pas de connaître le même succès que les «paradores» d'un pays voisin? (Jocard,Tour. et action État,1966, p.176).− Vx. Auberge confortable et bien aménagée en Espagne. Nous descendîmes à un superbe parador, d'une propreté parfaite, où l'on nous donna deux belles chambres avec un balcon ouvrant sur une place (Gautier,Tra los montes,1843, p.61). Prononc. et Orth.: [paʀadɔ:ʀ]. Plur. des paradors mais supra «paradores» (esp.). Étymol. et Hist.1. 1843 «auberge confortable et bien aménagée (en Espagne)» (Gautier, loc. cit.); 2. 1963 «hôtel de grand confort dont la gestion dépend des services du tourisme national (en Espagne)» (T'Serstevens, loc. cit.). Mot esp. signifiant «auberge» (1734, Autoridades), dér. de parar au sens de «faire halte», proprement «disposer», du lat. parare «préparer, arranger», v. parer1. |